La Nouvelle Agora

La Nouvelle Agora, c'est une nouvelle manière d'envisager la vie politique, de redonner à chacun et d'abord aux habitants, la place qui doit être la leur dans les décisions.

Article de Libération Champagne du 5 mars 2011:

Nouvelle Agora : « donner la parole à la population »


Les candidats titulaires et leurs suppléants

Nouveau mouvement politique créé par Philippe Beury et Françoise Delplanque ( MoDem ), la nouvelle Agora sera présente

sur quatre cantons


Le canton d'Ervy-le-Châtel, la Chapelle-les Noës, le canton de Troyes VII et le canton de Troyes V. Quatre cantons au total sur lesquels la-nouvelle-agora a jeté son dévolu et où ses représentants ne comptent pas faire de la figuration. « Notre objectif est d'avoir quatre élus au conseil général », confie Philippe Beury (MoDem) le chef d'orchestre de cette opération, - l'un des quatre candidats aux cantonales - qui entend écrire avec son équipe une nouvelle partition et changer la donne sur l'échiquier politique local.

Une démarche pédagogique

La nouvelle Agora, c'est d'abord un espace sur la toile, créé par Philippe Beury, vice-président du MoDem de l'Aube, conseiller municipal à la ville de Troyes et par sa fidèle collègue, François Delplanque, au cours du mois de janvier. Un espace où les Troyens peuvent s'exprimer sur des questions posées au conseil municipal de Troyes, susciter des débats sur des sujets qui les interpellent : « Nous avons enregistré plus de 200 connexions de près de vingt minutes chacune, lorsque nous avons mis le budget de la ville de Troyes en ligne », se félicite, Philippe Beury. La nouvelle Agora c'est aussi le bras séculier de la nouvelle politique prônée par des hommes et des femmes d'obédiences différentes, animés par la volonté de remettre la démocratie au cœur des débats au cœur d'une démarche pédagogique. « Notre mouvement politique est en dehors du clivage traditionnel droite-gauche puisque nous avons des personnes de sensibilité de gauche, de droite, écologique qui ne sont pas toujours d'ailleurs du même avis sur la question… », assure-t-il.

Des consultations
régulières

L'auditorium, un projet cher au conseil général en est l'illustration. Si François Delplanque affiche son opposition, Philippe Beury quant à lui n'y est pas hostile : « Les Troyens ont le droit d'écouter de la belle musique ». L'objectif prioritaire de la nouvelle Agora ? « Réconcilier et rapprocher les citoyens, de la politique et des élus en les consultant régulièrement avant de prendre des décisions. Nous ne sommes pas dans le cadre d'une démocratie directe mais de démocratie participative, comme le forum d'Athènes le fut à l'époque », explique-t-il. À ses côtés, ses amis opinent du chef. « Nous voulons penser et faire la politique autrement » renchérit, Didier Quacchia, médecin, candidat sur Troyes VII. « Nous ne sommes ni utopistes, ni populistes, seulement des démocrates qui souhaitons redonner le pouvoir à une population qui exprime son désaveu vis-à-vis de la politique », ajoute Philippe Beury.

Les candidats et leurs suppléants

Ervy-le-Châtel :
Titulaire, Yves Berthelemy, maire d'adjoint de Coursan-en-Othe
Suppléante, Laetitia Carougeat, chargée de clientèle.
La chapelle-Les Noës :
Titulaire, Fati Leprevost (travaille dans un organisme de formation)
Suppléant, Pascal Houplon, enseignant
Troyes VII :
Titulaire, Didier Quacchia, médecin spécialiste ORL, conseiller municipal de Saint-Julien
Suppléante, Karim Ouadah, éducatrice dans la protection judiciaire de la jeunesse
Troyes V :
Titulaire, Philippe Beury, médecin du sport, conseiller municipal de Troyes
Suppléante, Françoise Delplanque, enseignante,
conseillère municipale de Troyes

Lien de l'article:
http://www.liberation-champagne.fr/index.php/cms/13/article/513733/Nouvelle_Agora_____donner_la_parole_a_la_population__

Article de L'est Eclair du 7 mars 2011:

CANTONALES / La Nouvelle Agora veut rendre le pouvoir au peuple


Les candidats de la Nouvelle Agora devant leurs affiches. Les couleurs de chacune soulignent la diversité de leurs racines politiques

Avec des candidats de tout bord, ou presque, La Nouvelle Agora se veut fondatrice d'une autre politique


« Ce que l'on propose, c'est un truc simple : rendre le pouvoir au peuple », ne cesse de répéter Philippe Beury, fondateur de la Nouvelle Agora.
Un nouveau mouvement politique qui se veut atypique. Pas de chefs, pas de positionnement sur l'échiquier politique. Leurs candidats viennent d'ailleurs du MoDem (Philippe Beury, Françoise Delplanque…), sont plutôt socialistes (Karima Ouadah), plutôt écolos, plutôt centre droit. Ils ne sont même pas forcément d'accord entre eux sur les grands dossiers du département. En revanche, une idée forte, une conviction même, celle qu'on « ne peut plus faire de la politique comme au XIXe siècle. »
« On veut rapprocher les citoyens des élus et de la politique. On veut consulter les citoyens avant de prendre toute décision. Ce n'est pas de la démocratie directe, on ne veut pas être lié à cette consultation, mais on ne veut pas être des politiques qui ne voient que des politiques et qui prennent des décisions entre eux. Nous, on veut proposer aux gens avant de faire, expliquer aux gens ce que l'on veut faire. Quand on entre dans cette démarche-là, on ne fait déjà plus les projets de la même façon », assure Philippe Beury en prenant l'exemple de l'extension du conseil
général.
D'ailleurs faut-il construire l'auditorium voulu par Philippe Adnot ? « Moi je pense que oui », répond Philippe Beury. « Moi, je ne suis pas très sûre », répond Françoise Delplanque, sa suppléante. « On va demander ce qu'en pense la population », tranche Philippe Beury.
Une méthode de travail qu'ils veulent rendre facile et peu coûteuse grâce à internet. « Il faut évoluer. Dans la médecine, il y a vingt ans, on ne demandait pas l'avis du patient. On le soignait pour son bien… jusqu'à la mort. Aujourd'hui, ce n'est plus comme ça et plus personne ne fait comme ça dans aucun domaine. Pourquoi continuerait-on en politique ? », reprend Philippe Beury.
Autour de lui, les candidats sont convaincus. « Nous ne sommes ni utopistes, ni populistes », précise Didier Quacchia, candidat sur Saint-Julien.
« On veut réformer la démocratie, insiste Fati Leprevost, candidat sur Troyes-La Chapelle-Saint-Luc. On veut faire de la politique autrement. »

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