jeudi 21 avril 2011

CANTONALES: la suite du feuilleton

Bonsoir,
Suite du feuilleton:
André VILLALONGA, élu au second tour des élections cantonales sur le canton d'Ervy le Châtel, est contraint d'organiser sa défense face au recours de M. BATAILLE, battu de 13 voix.
M. VILLALONGA reprend les accusations de son concurrent, en omettant celle me concernant (ou est-ce un oubli de M. D'Hulst, journaliste de Libération Champagne, qui n'a pas souhaité ou jugé utile de publier mon droit de réponse rendu légitime par la déclaration accusatrice publiée de M. BATAILLE dans le précédent article), en reprenant le fait que j'exprimais, à savoir que le mail de M. Guéritte, détonateur de la colère du candidat battu, ne pouvait être pris en considération et à charge.
M. VILLALONGA a donc sorti son bouclier, ce qui est logique, et réclame 1500 euros à l'accusateur, pour les frais de justice engagés.
Encore une pilule qu'aura du mal à avaler M. BATAILLE !
Le canton n'aura jamais fait tant parler de lui, dommage que ce ne soit pas pour relater des bonnes nouvelles économiques, écologiques, ou touristiques... Mais cela viendra ! Espérons le !
Le nouvel article, du mardi 19 avril 2011:
Le précédent article et mon droit de réponse sur mon blog: 
 
Bonne réception
Yves BERTHELEMY

CANTONALES / Recours : André Villalonga a arrêté sa défense

Publié le mardi 19 avril 2011 à 09H43 

Ervy-le-Châtel - L'avocat du nouveau conseiller général a l'impression que Roger Bataille a utilisé un copié-collé d'un mémoire préparé à l'échelon national
André Villalonga. Son avocat relève que les captures d'écran de BFM-TV concernent le Front national. Or....
André Villalonga. Son avocat relève que les captures d'écran de BFM-TV concernent le Front national. Or....

Cette année, les élections cantonales ont fait l'objet de peu de recours de la part des candidats battus. « Il n'y en a qu'un seul en Champagne-Ardenne », signale le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.
Il concerne le canton d'Ervy-le-Châtel, dans l'Aube. Battu de 13 voix par André Villalonga (PS), Roger Bataille (UMP) a demandé l'annulation de cette élection auprès du tribunal administratif (Libé du 5 avril).
Dans son recours, le maire d'Ervy estime que deux irrégularités ont entaché la sincérité du vote. D'une part, il évoque la diffusion d'un courriel par Michel Guéritte. D'autre part, il estime que la chaîne de télévision nationale BFM-TV a violé la période de réserve.
Le nouveau conseiller général, André Villalonga a d'ores et déjà arrêté sa défense. Il met en avant « que la campagne électorale qu'il a menée n'a été entachée d'aucune irrégularité ».
Dans son mémoire en défense, il relève que le courriel en question « émane d'un tiers étranger à la campagne électorale ». Michel Guéritte était candidat sur le canton de Soulaines et n'était pas présent au second tour. « Par ailleurs, M. Bataille indique dans son recours que les problèmes du nucléaire n'ont fait l'objet d'aucune discussion dans la campagne électorale ni de sa part, ni de la mienne », souligne le nouveau conseiller général.
Concernant les émissions de BFM-TV, André Villalonga remarque qu'elles « n'ont aucun rapport avec la campagne électorale dans le canton d'Ervy-le-Châtel ». La chaîne de télévision, ajoute-t-il, n'a jamais appelé à voter en faveur d'un candidat en particulier, ni d'un parti politique, ni même d'une simple tendance politique.
Pour étayer son recours, Roger Bataille a joint à sa protestation électorale des captures d'écran de BFM-TV. Comme elles n'ont aucun rapport avec la cantonale d'Ervy-le-Châtel, l'avocat d'André Villalonga s'interroge. « À la lecture du mémoire de M. Bataille, on a l'impression qu'il s'agit d'un copié-collé d'un mémoire stéréotypé préparé à l'échelon nationale au cas où », relève Bruno Choffrut.
L'essentiel des captures d'écran, constate l'avocat, « concerne le vote du Front national alors qu'en l'espèce aucun des deux candidats présents au deuxième tour sur le canton d'Ervy n'appartenait à ce parti ». Ces deux candidats étaient André Villalonga et Roger Bataille.
Le nouveau conseiller général demande par conséquent le rejet de la protestation électorale de Roger Bataille et lui réclame 1500 euros pour couvrir ses frais de défense.


Jorge D'HULST

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